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Director: Elie Chouraqui
Budget: 6,5 M Euro
Shoot: August 4th 2008 - 6 weeks
Producers: Manda Productions (FR) / Mars Films (FR) / Forecast Pictures
Budget: 6,5 M Euro
Shoot: August 4th 2008 - 6 weeks
Producers: Manda Productions (FR) / Mars Films (FR) / Forecast Pictures
cast
movie poster
trailer
synopsis
J’avais neuf ans. L’âge où l’amour s’appelle maman, l’âge où il est exclusif, passionné. Depuis qu’elle avait divorcé de mon père nous vivions elle et moi serrés l’un contre l’autre sans qu’il n’y ait de place pour quoi que se soit et encore moins un homme, je veux dire un autre homme. Pourtant, peu à peu et sans que j’y prenne garde, Antoine est entré dans nos vies, il a aimé ma mère, ce qui en soit n’est pas trop grave mais elle l’a aimé aussi, ce qui posait vraiment problème ! Et puis le pire est arrivé, ma mère m’a annoncé qu’Antoine serait mon « beau-père ». C’était irréversible, inéluctable…
Alors, puisqu’il n’y avait rien à faire, j’ai baptisé Antoine, « Mon con de beau-père » ! (Oui je sais c’est violent !) Et le combat a commencé. Mon idée n’était pas de lui faire du mal mais simplement de l’éradiquer… Le faire disparaître dans un incendie, le pousser sous un train, lui inoculer le virus d’une maladie irréversible.
Des choses simples ! J’ai tenté tout cela, sous d’autres formes bien sûr, pires parfois (et c’est sans doute ce qui vous fera le plus rire dans mon histoire). Et pourtant, au fil du temps, et malgré nos affrontements, je me suis… comment dire ?… attaché à cet homme. Oui, attaché à Antoine. Et savez-vous pourquoi ? Je laisse mon père vous le dire :
« Tu sais, Achille, au début j’étais jaloux d’Antoine. Moi tu m’aimais parce que j’étais ton père, c’était dans l’ordre des choses. Mais lui... Lui, tu l’aimais autant que moi et il n’était que ton beau-père. Et puis au fil du temps j’ai compris. Beau-père, quand c’est bien fait, c’est un métier difficile. Beaucoup plus difficile parfois que celui de père ».
Achille.
Alors, puisqu’il n’y avait rien à faire, j’ai baptisé Antoine, « Mon con de beau-père » ! (Oui je sais c’est violent !) Et le combat a commencé. Mon idée n’était pas de lui faire du mal mais simplement de l’éradiquer… Le faire disparaître dans un incendie, le pousser sous un train, lui inoculer le virus d’une maladie irréversible.
Des choses simples ! J’ai tenté tout cela, sous d’autres formes bien sûr, pires parfois (et c’est sans doute ce qui vous fera le plus rire dans mon histoire). Et pourtant, au fil du temps, et malgré nos affrontements, je me suis… comment dire ?… attaché à cet homme. Oui, attaché à Antoine. Et savez-vous pourquoi ? Je laisse mon père vous le dire :
« Tu sais, Achille, au début j’étais jaloux d’Antoine. Moi tu m’aimais parce que j’étais ton père, c’était dans l’ordre des choses. Mais lui... Lui, tu l’aimais autant que moi et il n’était que ton beau-père. Et puis au fil du temps j’ai compris. Beau-père, quand c’est bien fait, c’est un métier difficile. Beaucoup plus difficile parfois que celui de père ».
Achille.